Après une année 2017 marquée par la sécheresse et les fortes chaleurs estivales, 2018 se caractérise par les fortes pluies de printemps et la sécheresse de l’été.
On l’a compris, 2018 demandera d’avantage d’efforts. Le printemps a refait surgir un vieux démon, le mildiou (champignon qui se développe sur tous les organes herbacés de la vigne, affectionnant particulièrement ceux en voie de croissance). Le vignoble français était en état d’urgence cette année, et le Roussillon n’a pas dérogé à la règle. Certes avec moins de maladies que les vignobles septentrionaux, mais nous n’avions pas eu autant de mildiou depuis longtemps, et cela se complique car en conduite raisonnée l’objectif est de traiter le moins possible. Heureusement la situation de nos vignes, en hauteur et en plein vent, nous a permis de voir passer l’orage. La sécheresse de son coté, a bloqué les maturités pendant 15 jours au moins. Nous abordons le mois de septembre avec un retard en maturité et une hétérogénéité rarement observée chez nous.
Cette année, il faudra vendanger à la carte, petite parcelle par petite parcelle, ne pas voir l’ensemble des vignes, mais descendre à la micro parcelle pour décider de la date des vendanges. Ce sont toujours nos vieilles vignes centenaires qui réagissent le mieux. Toujours impassibles, elles résistent à tout, ne produisent jamais beaucoup, mais jamais trop peu.
Pour les vendanges 2018 nous devons travailler sur mesure, ce qui nous motive encore plus à vouloir vous offrir un grand millésime… !
